Un livre : Nos âmes oubliées
Stéphane Allix, ancien reporter de guerre, journaliste, et fondateur de L’Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires (INREES) nous livre un témoignage bouleversant et d’une grande sincérité.
Nombreux sont ceux qui, comme lui, ont oublié une partie de leur enfance. Mais pourquoi un voile épais semble avoir effacé de leurs mémoires leurs premiers souvenirs de vie ?
Stéphane Allix, fort de ce constat et également sujet à un profond mal-être, débute alors une quête de reconnexion à son âme. Entre inconscient et mécanismes de défense, l’auteur, en recherche de vérité, part alors au contact du plus profond en lui-même.
C’est à travers, un récit authentique et saisissant, qu’il nous ouvre les yeux sur la terrible vérité des amnésies traumatiques, et nous offre également une profonde leçon de résilience vers la guérison. Partir à la recherche du passé pour mieux comprendre le présent, et envisager plus sereinement l’avenir, autant d’étapes qu’il va traverser et nous partager.
Ce livre confession, rempli d’émotions, libère la parole sur une vérité cachée dont serait victime aujourd’hui près 1 enfant sur 5.
De plus, grand passionné des mécanismes façonnant notre inconscient, Stéphane Allix fait aussi entrevoir les nouvelles thérapies psy basées sur l’usage de psychédéliques, déjà autorisées car encadrées dans d’autres pays.
Je vous invite à découvrir ce poignant récit autobiographique, empreint de spiritualité, d’émotions fortes, et de quête de compréhension de Soi.
Je vous en propose un court extrait :
« Et ce corps, prenant de l’âge, exprime de plus en plus intensément son désaccord envers mon inconscient qui s’entête à me cacher des choses.
Un inconscient protecteur. Ces évènements mystérieux qui ont provoqué ce manque, cette absence de souvenirs, font partie de moi, et vivent dans mon organisme, quels que soient les efforts que déploie mon esprit pour les enfouir sous une épaisse couche d’amnésie. Le corps est l’espace physique sur lequel se projette ma dysharmonie psychologique. Comment puis-je mon « âme délivrer de la lourde pierre du doute qui l’écrasait » ?
Lorsqu’on est jeune, la biologie puissante de notre être parvient à étouffer la plupart des tentatives d’alerte, mais en prenant de l’âge, on perd l’énergie, et nos capacités physiologiques de refoulement s’étiolent. L’esprit se cabre, le corps est moins le roc inaltérable qu’il était, et les dérèglements apparaissent, la maladie se réveille, ici ou là, touchant un organe, une zone, des circuits, des cellules.
Cette géographie connue peut devenir éclairante. Mais la connaissance des liens entre maux et mots ne semble pas suffire dans mon cas. Oui, les maladies ont un sens. »
Belle lecture.
Avec toute ma bienveillance. Justine
