Les 5 Blessures qui empêchent d’être Soi-même
Si vous ne le connaissez pas déjà, je vous fais découvrir dans cette nouvelle chronique le livre de Lise Bourbeau, « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ».
Véritable outil de connaissance de soi (et des autres), Lise Bourbeau, en se basant sur les travaux de grands psychiatres tels que Freud et Wilhelm Reich, nous amène à la découverte des 5 grandes blessures de l’âme : le Rejet, l’Abandon, l’Humiliation, la Trahison et l’Injustice. Vous pourrez facilement les retenir grâce à l’acrostiche « TRAHI » qu’elles forment, puisque à chaque fois qu’une blessure vient à s’exprimer, nous nous trahissons nous-même et/ou les autres.
L’autrice part du postulat que nous venons faire l’expérience d’une ou plusieurs blessures au cours de notre existence terrestre. Celles-ci ont pris leurs sources dans notre petite enfance, lorsque nous ne disposions pas encore des ressources émotionnelles et psychologiques nécessaires pour les gérer. Ainsi, vrai mécanisme de défense, nous avons adopté certaines attitudes (que nous appelons des masques), qui perdurent encore et se réactivent lorsque nous vivons des situations relationnelles similaires.
Bien que nous les mettions en place pour nous protéger, ces masques nous empêchent d’être pleinement nous-même.
En plus de se traduire par certains types comportements, par certaines expressions, ces blessures se manifestent et s’expriment également par le biais de notre aspect physique.
Cet ouvrage permet donc à chacun, s’il fait preuve d’humilité et d’honnêteté, de mieux comprendre ces comportements, et ainsi de prendre le recul nécessaire afin de ne plus être dans la réaction et l’expression de la blessure mais simplement dans une action juste pour nous-même et les autres. Reconnaitre et accepter notre ou nos blessures est un premier pas vers la libération de nos propres limites. C’est aussi un grand pas vers les autres, tel un pont nous permettant de comprendre l’autre dans son ressenti et sa souffrance, pour ainsi retrouver une qualité de lien.
Afin de vous permettre de les identifier, je vous livre ici un aperçu succin de chacune des 5 blessures :
- La 1ère blessure est celle du Rejet, s’exprimant par le masque du fuyant. Elle sera vécue avec le parent du même sexe. Enfant, la personne portant ce masque se sera sentie rejetée et doutera de son droit d’exister. Cette blessure est l’une des plus importante et douloureuse, touchant l’être profond. Le fuyant pourra se sentir « nul », « sans valeur », « inexistant », des mots qu’il utilisera. Il pourra apprécier voire rechercher la solitude de manière plus ou moins consciente. Cette personne pourra adopter une attitude effacée, et sa voix sera faible et éteinte. Elle a une capacité à se rendre invisible. Elle préfèrera d’ailleurs fuir certaine situation plutôt que de les affronter. L’adulte fuyant sera perfectionniste, et la moindre critique remettra en question tout son être. Son corps sera étroit et contracté. Cela peut aller jusqu’à avoir « la peau sur les os ». Sa peur profonde : la panique.
- La blessure d’Abandon, seconde blessure de l’Être, s’installe entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé. La personne en faisant l’expérience portera le masque du dépendant. L’enfant aura ressenti un manque de nourriture affective réel, ou au moins non conforme à ses attentes. Son corps sera mince et long, le dos courbé, et un manque de tonus s’en dégagera. L’enfant ou l’adulte portant ce masque utilisera surtout des mots tels que « absent », « seul », « abandonner », « je ne supporte pas », mais également « bouffer ». Il lui sera difficile de décider seul. La victimisation, le besoin de fusion, de présence et d’attention sont caractéristiques de cette blessure. La personne pourra pleurer facilement ou avoir une petite voix d’enfant. Elle sera davantage sujette à la boulimie. Sa plus grande peur est la solitude.
- La blessure d’Humiliation s’éveille entre 1 et 3 ans, et est en lien avec le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant, bien souvent la mère. L’enfant aura pu se sentir rabaissé, comparé, et/ou humilié. Il aura pu subir un manque de liberté, ce parent exerçant un fort contrôle sur lui. La personne portera alors le masque du masochiste. Son physique sera plutôt rondelet voir gros, avec une taille courte, un cou imposant et bombé. Elle emploiera davantage les mots « être digne » ou « indigne », « petit », « gros ». Cette personne sera relativement serviable. De manière inconsciente, elle vient se créer des contraintes et obligations altérant sa liberté, en venant en aide aux autres, parfois avant même d’avoir été sollicitée. Elle fera son maximum pour ne pas blesser les autres. Le masochiste sera souvent un intermédiaire/tampon dans les relations entre deux personnes, et il écoute peu ses propres besoins. Il craint d’avoir honte de ses proches ou de lui-même. Sa peur inconsciente est la liberté.
- La personne vivant la blessure de Trahison, porte le masque du contrôlant. Cette blessure se réveille entre 2 et 4 ans avec le parent du sexe opposé. L’enfant aura vécu ou ressenti une trahison, un manque de confiance. Il aura pu être victime de manipulation, et également baigné dans le mensonge. Le contrôlant a un corps fort et musclé qui exprime le pouvoir. Chez l’homme, les épaules seront plus larges que les hanches. Chez la femme, les hanches seront plus fortes et larges. Bien souvent, avec un regard intense, le contrôlant joue de la séduction pour atteindre ses objectifs. Dans son discours, nous entendrons les expressions « fais-moi confiance », « on ne peut pas lui faire confiance », « je suis capable », « je le savais », « dissocié »… Il aimera toujours ajouter son grain de sel dans une conversion, mais aussi dans son assiette. Cette personne a un fort tempérament et se croit responsable. Elle cherche à être spéciale et importante aux yeux des autres. Malheureusement, elle peut s’avérer menteuse, manipulatrice, et ne pas toujours tenir parole. Le contrôlant sera performant car il a besoin de se faire remarquer. Ses peurs profondes : la séparation et le reniement.
- La blessure d’Injustice s’exprime quant à elle à travers le masque du rigide. Elle prendra sa source entre 4 et 6 ans, avec le parent du même sexe. Il s’agit, pour la personne vivant cette blessure, d’être performante et parfaite. Son corps sera droit, rigide, bien proportionné, souvent très attirant. Son cou pourra être raide et sa mâchoire serrée. Dans son vocabulaire, nous pourrons retrouver les mots « pas de problème », « toujours ou jamais », « très bien / très bon », « justement », « exactement », « d’accord ». La personne rigide sera perfectionniste, vivante et dynamique. Elle pourra se justifier beaucoup, et se coupera souvent de son ressenti. Elle se comparera à mieux ou à pire. C’est une personne qui aura de la difficulté à se faire plaisir sans se sentir coupable. Elle respecte peu ses limites et s’en demande beaucoup. Elle sera très dure avec elle-même, et pourra être dans le contrôle, notamment vis-à-vis de son alimentation pour ne pas grossir. Le rigide est quelqu’un qui apprécie l’ordre. Il est souvent désigné comme colérique et impatient. Sa plus grande peur est la froideur.
L’ouvrage de Lise Bourbeau vous permettra bien entendu d’aller plus loin dans la compréhension et l’expression de ces 5 blessures qui restent dans cette chronique très réduites.
Je précise encore une fois que cet ouvrage est un éveilleur et un « tremplin pour grandir ». Il met en lumière des comportements que nous adoptons et qui nous font souffrir. Reconnaitre nos blessures, les accepter, est un premier pas vers davantage d’Amour de Soi. Par leur reconnaissance, nous apprenons à les apprivoiser. Ainsi, elles deviennent de moins en moins impactantes dans notre quotidien, et petit à petit, nous aspirons à être enfin nous-même.
Avec toute ma bienveillance.
Justine
A propos
Aujourd’hui, je suis heureuse d’utiliser une méthode holistique, concevant l’Etre Humain dans sa globalité, pour vous accompagner vers votre plein potentiel et votre liberté d’action.
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