Un livre : L’envol

Un livre : L’envol

Nouvelle chronique, nouveau livre. Je vous parle du livre d’Aurélie Valognes, l’Envol. Inspiré du vécu de l’auteure, il s’agit de l’histoire d’une mère célibataire et de sa fille, issue des quartiers populaires. Au cours de cet ouvrage, nous grandissons à leurs côtés, découvrant, leur histoire, le lien fusionnel et invisible mère-fille, mais aussi les difficultés rencontrées lorsque l’ascension sociale de l’une vient « heurter » la vie modeste de l’autre, soulevant la question « peut-on grandir sans trahir ? ».

Une histoire commune, et pourtant deux points de vue et ressentis complètement différents, malgré un lien profond qui les unit.

Par ce roman, c’est avec brio qu’Aurélie Valognes, nous amène à nous interroger et à comprendre que deux êtres peuvent vivre la même histoire et ressentir des émotions complètements différentes que ni l’un ni l’autre ne soupçonne, alimentant leurs croyances personnelles respectives.

Bien que le socle de ce livre soit l’amour filial et les difficultés rencontrées liées à l’ascension sociale s’opposant à un héritage familial plus modeste, à mon sens il met aussi en lumière la notion de non-dits. Ces derniers, présents dans nos relations avec nos proches, méritent tant d’être exprimés. Communiquer pour mieux se comprendre, être ensemble, et vivre plus heureux et léger.

Si nous partagions davantage nos ressentis, nos peurs, nos doutes autant que nos joies, serions-nous autant impactés quand les réactions des autres ne sont pas celles que nous espérions ?

Un livre particulièrement touchant et bouleversant de sincérité, qui met en évidence l’amour immense et inconditionnel qui existe entre une mère et sa fille, au-delà de leurs différences. Il pointe aussi la difficulté de laisser grandir et partir ceux qu’on aime avec tout ce que cela implique…

Belle lecture.

Avec toute ma bienveillance,

Justine.

 

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Aujourd’hui, je suis heureuse d’utiliser une méthode holistique, concevant l’Etre Humain dans sa globalité, pour vous accompagner vers votre plein potentiel et votre liberté d’action.

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Un livre : Chasseur, Cueilleur, parent

Un livre : Chasseur, Cueilleur, parent

Dans cette nouvelle chronique, j’ai le plaisir de vous présenter le livre de Michaeleen Doucleff, « Chasseur, cueilleur, parent ».  Véritable guide et précieux soutien sur le chemin de la parentalité, ce livre nous ouvre d’autres horizons pour améliorer et vivre sereinement la relation parent-enfant, parfois si complexe et douloureuse.

Il nous aide à réorienter et à reprendre en main la manière dont nous relationnons avec nos enfants.

Ce livre est basé sur des faits réels, et de nombreux travaux menés par l’auteure. En effet, cette dernière vit une relation compliquée avec sa fille Rosy, âgée de 3 ans. Rosy tape, mord, crie…  Michaeleen touche le fond. Celle qu’elle aime le plus au monde est ressentie comme un ennemi. Elle craignait alors de perdre son sang-froid, de faire encore pleurer sa fille, d’attiser le feu.  Jusqu’à se dire ceci :

 « La vérité, c’est que je ne savais pas comment être une bonne mère. Jamais auparavant je n’avais été aussi mauvaise dans quelque chose que je voulais réussir. Jamais auparavant l’écart entre mon savoir-faire réel et le niveau de compétences que je souhaitais atteindre n’avait été aussi terriblement grand. Et j’étais là, allongée sur mon lit aux petites heures du jour, redoutant le moment où ma fille, l’enfant adorée que j’avais attendue pendant tant d’années, se réveillerait. A chercher dans mon esprit une façon de me connecter avec cette petite personne qui semblait, sous bien des aspects, être une folle furieuse. A chercher comment me sortir de ce grand n’importe quoi que j’avais créé. J’étais perdue. J’étais épuisée. J’étais désespérée. Quand j’envisageais l’avenir, je voyais toujours plus ou moins la même chose : Rosy et moi serions constamment en guerre… »

Alors dépassée et démunie face aux cris, aux colères et aux difficultés vécues quotidiennement avec sa fille, elle décide de partir avec Rosy à la rencontre des peuples Mayas, Inuits, et Hadza pour découvrir une façon différente de vivre avec son enfant et d’être parent.

Journaliste de métier, elle nous invite à comprendre d’où sont issues les techniques parentales que nous utilisons tous les jours, revisitant et parfois déconstruisant leurs fondements. Au sein de ces peuples et cultures différentes, elle va vivre des expériences surprenantes, lui permettant de repenser sa manière d’être une maman. C’est aussi auprès d’eux qu’elle va trouver les clés pour apprendre à nos enfants à être autonomes, adaptables, coopératifs et confiants.

Véritable mine d’informations et riche d’outils concrets, cet ouvrage pousse des portes jusque-là inexplorées. Nous ne pouvons bien évidemment pas retranscrire toutes les manières de vivre d’un peuple Inuit à celles que nous vivons ici, mais de nombreuses pistes méritent d’être expérimentées. Il offre une base sérieuse à ceux qui désirent améliorer la qualité de la relation avec leur enfant, et ouvre un autre paradigme que le simple exercice d’autorité auquel nous sommes couramment habitués.

Bonus, pour faciliter la mise en pratique et nous offrir la possibilité d’y revenir facilement, les chapitres clés disposent d’un résumé mémo-technique.

Enfin, c’est avec beaucoup de bienveillance, et dans un souci réel pour que le lecteur ne renforce ni ses doutes ni ses complexes quant à son rôle de parents qu’il a été écrit. Je vous invite donc vraiment à découvrir ce magnifique livre et espère que vous pourrez trouver des réponses et des pistes pour envisager une manière différente d’être parent, et améliorer profondément le lien avec votre enfant.

Belle lecture,

Avec toute ma bienveillance,

Justine.

 

A propos

Aujourd’hui, je suis heureuse d’utiliser une méthode holistique, concevant l’Etre Humain dans sa globalité, pour vous accompagner vers votre plein potentiel et votre liberté d’action.

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Les 5 Blessures qui empêchent d’être Soi-même

Les 5 Blessures qui empêchent d’être Soi-même

Si vous ne le connaissez pas déjà, je vous fais découvrir dans cette nouvelle chronique le livre de Lise Bourbeau, « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ».

Véritable outil de connaissance de soi (et des autres), Lise Bourbeau, en se basant sur les travaux de grands psychiatres tels que Freud et Wilhelm Reich, nous amène à la découverte des 5 grandes blessures de l’âme : le Rejet, l’Abandon, l’Humiliation, la Trahison et l’Injustice. Vous pourrez facilement les retenir grâce à l’acrostiche « TRAHI » qu’elles forment, puisque à chaque fois qu’une blessure vient à s’exprimer, nous nous trahissons nous-même et/ou les autres.

L’autrice part du postulat que nous venons faire l’expérience d’une ou plusieurs blessures au cours de notre existence terrestre. Celles-ci ont pris leurs sources dans notre petite enfance, lorsque nous ne disposions pas encore des ressources émotionnelles et psychologiques nécessaires pour les gérer. Ainsi, vrai mécanisme de défense, nous avons adopté certaines attitudes (que nous appelons des masques), qui perdurent encore et se réactivent lorsque nous vivons des situations relationnelles similaires.

Bien que nous les mettions en place pour nous protéger, ces masques nous empêchent d’être pleinement nous-même.

En plus de se traduire par certains types comportements, par certaines expressions, ces blessures se manifestent et s’expriment également par le biais de notre aspect physique.

Cet ouvrage permet donc à chacun, s’il fait preuve d’humilité et d’honnêteté, de mieux comprendre ces comportements, et ainsi de prendre le recul nécessaire afin de ne plus être dans la réaction et l’expression de la blessure mais simplement dans une action juste pour nous-même et les autres. Reconnaitre et accepter notre ou nos blessures est un premier pas vers la libération de nos propres limites. C’est aussi un grand pas vers les autres, tel un pont nous permettant de comprendre l’autre dans son ressenti et sa souffrance, pour ainsi retrouver une qualité de lien.

 

Afin de vous permettre de les identifier, je vous livre ici un aperçu succin de chacune des 5 blessures :

  • La 1ère blessure est celle du Rejet, s’exprimant par le masque du fuyant. Elle sera vécue avec le parent du même sexe. Enfant, la personne portant ce masque se sera sentie rejetée et doutera de son droit d’exister. Cette blessure est l’une des plus importante et douloureuse, touchant l’être profond. Le fuyant pourra se sentir « nul », « sans valeur », « inexistant », des mots qu’il utilisera. Il pourra apprécier voire rechercher la solitude de manière plus ou moins consciente. Cette personne pourra adopter une attitude effacée, et sa voix sera faible et éteinte. Elle a une capacité à se rendre invisible. Elle préfèrera d’ailleurs fuir certaine situation plutôt que de les affronter. L’adulte fuyant sera perfectionniste, et la moindre critique remettra en question tout son être. Son corps sera étroit et contracté. Cela peut aller jusqu’à avoir « la peau sur les os ». Sa peur profonde : la panique.

 

  • La blessure d’Abandon, seconde blessure de l’Être, s’installe entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé. La personne en faisant l’expérience portera le masque du dépendant. L’enfant aura ressenti un manque de nourriture affective réel, ou au moins non conforme à ses attentes. Son corps sera mince et long, le dos courbé, et un manque de tonus s’en dégagera. L’enfant ou l’adulte portant ce masque utilisera surtout des mots tels que « absent », « seul », « abandonner », « je ne supporte pas », mais également « bouffer ». Il lui sera difficile de décider seul. La victimisation, le besoin de fusion, de présence et d’attention sont caractéristiques de cette blessure. La personne pourra pleurer facilement ou avoir une petite voix d’enfant. Elle sera davantage sujette à la boulimie. Sa plus grande peur est la solitude.

 

  • La blessure d’Humiliation s’éveille entre 1 et 3 ans, et est en lien avec le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant, bien souvent la mère. L’enfant aura pu se sentir rabaissé, comparé, et/ou humilié. Il aura pu subir un manque de liberté, ce parent exerçant un fort contrôle sur lui. La personne portera alors le masque du masochiste. Son physique sera plutôt rondelet voir gros, avec une taille courte, un cou imposant et bombé. Elle emploiera davantage les mots « être digne » ou « indigne », « petit », « gros ». Cette personne sera relativement serviable. De manière inconsciente, elle vient se créer des contraintes et obligations altérant sa liberté, en venant en aide aux autres, parfois avant même d’avoir été sollicitée. Elle fera son maximum pour ne pas blesser les autres. Le masochiste sera souvent un intermédiaire/tampon dans les relations entre deux personnes, et il écoute peu ses propres besoins. Il craint d’avoir honte de ses proches ou de lui-même. Sa peur inconsciente est la liberté.

 

  • La personne vivant la blessure de Trahison, porte le masque du contrôlant. Cette blessure se réveille entre 2 et 4 ans avec le parent du sexe opposé. L’enfant aura vécu ou ressenti une trahison, un manque de confiance. Il aura pu être victime de manipulation, et également baigné dans le mensonge. Le contrôlant a un corps fort et musclé qui exprime le pouvoir. Chez l’homme, les épaules seront plus larges que les hanches. Chez la femme, les hanches seront plus fortes et larges. Bien souvent, avec un regard intense, le contrôlant joue de la séduction pour atteindre ses objectifs. Dans son discours, nous entendrons les expressions « fais-moi confiance », « on ne peut pas lui faire confiance », « je suis capable », « je le savais », « dissocié »… Il aimera toujours ajouter son grain de sel dans une conversion, mais aussi dans son assiette. Cette personne a un fort tempérament et se croit responsable. Elle cherche à être spéciale et importante aux yeux des autres. Malheureusement, elle peut s’avérer menteuse, manipulatrice, et ne pas toujours tenir parole. Le contrôlant sera performant car il a besoin de se faire remarquer. Ses peurs profondes : la séparation et le reniement.

 

  • La blessure d’Injustice s’exprime quant à elle à travers le masque du rigide. Elle prendra sa source entre 4 et 6 ans, avec le parent du même sexe. Il s’agit, pour la personne vivant cette blessure, d’être performante et parfaite. Son corps sera droit, rigide, bien proportionné, souvent très attirant. Son cou pourra être raide et sa mâchoire serrée. Dans son vocabulaire, nous pourrons retrouver les mots « pas de problème », « toujours ou jamais », « très bien / très bon », « justement », « exactement », « d’accord ». La personne rigide sera perfectionniste, vivante et dynamique. Elle pourra se justifier beaucoup, et se coupera souvent de son ressenti. Elle se comparera à mieux ou à pire. C’est une personne qui aura de la difficulté à se faire plaisir sans se sentir coupable. Elle respecte peu ses limites et s’en demande beaucoup. Elle sera très dure avec elle-même, et pourra être dans le contrôle, notamment vis-à-vis de son alimentation pour ne pas grossir. Le rigide est quelqu’un qui apprécie l’ordre. Il est souvent désigné comme colérique et impatient. Sa plus grande peur est la froideur.

 

L’ouvrage de Lise Bourbeau vous permettra bien entendu d’aller plus loin dans la compréhension et l’expression de ces 5 blessures qui restent dans cette chronique très réduites.

Je précise encore une fois que cet ouvrage est un éveilleur et un « tremplin pour grandir ». Il met en lumière des comportements que nous adoptons et qui nous font souffrir. Reconnaitre nos blessures, les accepter, est un premier pas vers davantage d’Amour de Soi. Par leur reconnaissance, nous apprenons à les apprivoiser. Ainsi, elles deviennent de moins en moins impactantes dans notre quotidien, et petit à petit, nous aspirons à être enfin nous-même.

Avec toute ma bienveillance.

Justine

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai

Je suis heureuse de partager avec vous un magnifique poème* que j’ai découvert tout récemment dans un ouvrage. Il s’agit d’un extrait des textes de Kim McMillen, écrivaine américaine, publié par sa fille en 2001 sous le titre original « When I Loved Myself Enough ».

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L’Abondance

Et si l’abondance était un état d’être ? Bien souvent associée à la prospérité et l’argent, l’abondance est aussi amour, gratitude, opportunités ou encore réalisation d’objectifs personnels…

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La Vie après la Vie

Ce mois-ci je vous propose de découvrir un ouvrage qui nous parle de la Vie après la Vie. Ce livre pousse une porte et explore les Near Death Experience (NDE) ou Expériences de Mort Imminente (EMI).

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